Dans des développements importants sur le marché automobile algérien, 13 nouvelles marques sont en attente d'approbation. Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, M. Ali Aoun, a révélé dans une nouvelle déclaration que ces nouvelles marques automobiles, bien connues des consommateurs algériens, sont prêtes à obtenir l'approbation après avoir reçu la licence préalable pour exercer l'activité d'agents de véhicules de tourisme et utilitaires légers.

13 nouvelles marques en attente d'approbation... et les importations continuent

Parmi ces marques, on trouve "Toyota", "Nissan", "Skoda", "Alfa Romeo" et "Kia", ainsi que "ECO", "Dayun", "Exeed", "Kwayou", "Bestune", "Victory", "Changan" et "MG". Concernant une question parlementaire sur l'entrée de nouvelles marques automobiles sur le marché algérien en 2024 et le sort des personnes qui ont payé leur voiture à l'avance mais ne l'ont pas encore reçue, M. Aoun a confirmé que le processus d'importation des véhicules se poursuit depuis le début de l'année 2023 selon le programme présenté par les agents agréés, ajoutant que le marché a vu l'entrée des voitures des marques "Fiat", "JAC", "DFSK", "Chery", "Opel" et "Geely". Selon le site Echourouk.

Le ministre a également indiqué que la liste des approbations annoncées n'est pas définitive et que le comité technique continue d'examiner et de suivre les dossiers de demande d'approbation de manière continue. Il a assuré que l'approbation sera accordée à tout dossier conforme aux conditions du cahier des charges et aux dispositions du décret exécutif n° 22-384 du 17 novembre 2022.

Le ministre de l'Industrie met en garde les agents...

Pour les clients qui n'ont pas encore reçu leur voiture après avoir payé le prix total, M. Aoun a confirmé que le ministère a appelé, le 8 avril 2024, tous les agents agréés à respecter le cahier des charges et les délais de livraison. Il a précisé que le ministère prendra des mesures légales strictes contre les contrevenants, pouvant aller jusqu'au retrait de l'agrément.

Dans ce cadre, une plateforme de plaintes a été créée pour traiter les citoyens qui n'ont pas reçu leur voiture, et pour surveiller le processus d'importation et de vente. Le ministre a également invité les agents à assister à des réunions explicatives sur le fonctionnement de cette plateforme et la gestion des plaintes, soulignant la nécessité de traiter tous les cas dans les plus brefs délais.

Nouvelle stratégie pour la fabrication de voitures

Concernant l'avenir des industries mécaniques en Algérie, M. Aoun a confirmé que le ministère a mis en place une nouvelle stratégie visant à développer la chaîne de valeur de cette industrie en renforçant l'intégration locale. Il a indiqué que l'application du décret exécutif a révélé certaines réserves réglementaires qui ont entravé le traitement des dossiers de demande de licence préalable pour la fabrication de véhicules.

Pour surmonter ces obstacles, le secteur industriel a modifié le décret exécutif n° 22-384, avec le décret exécutif n° 24-159 publié au Journal officiel le 13 mai 2024. Cette modification vise à régulariser la situation des opérateurs et à relancer l'activité de fabrication de véhicules selon des règles claires, en mettant l'accent sur le développement des réseaux de sous-traitants industriels et en augmentant les taux d'intégration locale des groupes de composants et des sous-ensembles.

Ces mesures font partie des efforts des autorités officielles pour organiser le marché automobile algérien et garantir les droits des consommateurs, tout en renforçant les industries locales. Grâce à ces actions, le ministère espère atteindre un équilibre entre l'importation de voitures et leur fabrication locale, dans le but de développer l'économie nationale et de créer de nouveaux emplois. Avec 13 nouvelles marques en attente d'approbation, on peut s'attendre à une ouverture continue du marché dans les mois à venir.